RSE, pour qui et pourquoi s’y engager
La Commission européenne définit la responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) comme le fait que les sociétés contribuent volontairement aux enjeux du développement durable. Concrètement, il s’agit pour les entreprises d’intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans leurs activités commerciales comme dans leurs relations avec leurs clients et leurs fournisseurs. Un standard international (ISO 26000) définit la RSE en se basant sur 7 thèmes principaux : l’environnement, les droits de l’homme, la gouvernance de l’organisation, la loyauté des pratiques, les relations et conditions de travail, la gestion de la relation client ainsi que l’impact sur les communautés et le développement local.
Chez Energéthic, en tant que société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), nous nous plaçons clairement dans le cadre d’une démarche de RSE. Dès notre création, nous avons décidé de nous positionner comme un acteur du développement des sources d’énergie durable en proposant des solutions autour du photovoltaïque aux particuliers, aux entreprises, aux collectifs de citoyens et aux collectivités. Nos services contribuent à répondre aux enjeux environnementaux liés notamment à la réduction de l’empreinte carbone et des émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’à la diminution de la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
Afin de faciliter les efforts de chacun en faveur de la transition énergétique, nous aidons également les communes qui souhaitent créer des solutions locales de production d’énergie renouvelable en leur proposant la mise en place de centrales citoyennes. Energéthic impacte donc favorablement le développement local en mettant son expertise au service de projets novateurs et écologiques.
Même si elle peut paraître contraignante, la démarche de RSE présente plusieurs avantages pour les entreprises qui s’y engagent. Afficher son engagement envers la RSE, c’est une manière de se différencier des sociétés concurrentes qui ne sont pas dans la même optique de développement. La marque employeur est améliorée : la société montre qu’elle n’a pas pour seul objectif la réussite financière et elle prouve qu’elle est attachée à des valeurs sociétales et environnementales. La mise en place de la démarche RSE amène aussi les sociétés à réduire leurs dépenses et à préserver les ressources. Elles sensibilisent souvent leurs collaborateurs aux bonnes pratiques pour économiser le papier, l’eau, les consommables, l’électricité, etc. La démarche RSE est enfin une source de motivation pour les salariés. Elle peut amener un accroissement de la productivité grâce aux efforts des collaborateurs, fiers d’appartenir à une entreprise qui respecte les hommes et l’environnement.
Attention aux dérives avec le green-washing
Une dérive pouvant être une conséquence des envies de certaines entreprises de montrer leur engagement sociétal et environnemental est l’éco-blanchiment ou green-washing. Cette pratique consiste à faire apparaître un produit de manière plus écologique qu’il ne l’est dans la réalité. Selon la réglementation en vigueur (article 90 du 17/08/2015), toute information environnementale donnée au consommateur doit être accompagnée de données plus complètes relatives aux caractéristiques du produit en lien avec l’environnement. De nature volontaire, la communication environnementale doit être complétée par une information multicritère.
Verdir ses actions ne les rendent pas automatiquement respectueuses de la nature.
Parmi les pratiques les plus répandues d’éco-blanchiment, il y a d’abord la promesse excessive. La société présente la démarche de développement durable comme un des fondements de sa politique alors que c’est faux ou un produit est annoncé comme écologique alors qu’un seul de ses composants l’est. Une autre manière d’exagérer l’impact environnemental est de se servir d’un visuel prêtant à confusion. Le produit est présenté dans un contexte visuel (image, vidéo, etc.) faisant référence au développement durable ou à l’écologie (énergies renouvelables, éoliennes, etc.) mais il n’a aucun lien avec ces deux domaines. Enfin, il n’y a pas d’arguments ou d’informations en quantité suffisante afin d’étayer les bienfaits écologiques énoncés pour le produit dans le message principal de vente.
La cohérence de la démarche RSE importe également. Par exemple, utiliser un hélicoptère pour prendre les clichés d’une campagne destinée à un produit écologique n’est pas cohérent, tout en restant conforme aux réglementations. Un message évitant l’éco-blanchiment répond à plusieurs critères. Utilisant un vocabulaire explicite, clair et précis, il se base sur des informations complètes et des preuves sérieuses. Proportionnel à la réalité, il est accompagné d’un logo et de visuels qui sont sans ambigüité pour le consommateur. Au-delà des dérives du green-washing, la démarche de RSE et la prise de conscience environnementale qui l’accompagne restent des indicateurs d’une évolution majeure des mentalités de la société.
Tout le monde n’a pas la possibilité d’agir sur toutes les thématiques liées au RSE mais chacun peut, à son niveau, faire évoluer positivement la situation car ces sujets sont liés entre eux.
Une entreprise en commençant pour l’aspect énergie par le comptage de sa consommation puis une installation de panneaux photovoltaïques pour effacer le montant de sa facture tout en réduisant les gaz à effet de serre provenant des énergies fossiles.
Puis chaque salarié.e et les dirigeants peuvent pareillement installer le même type d’équipement. Le cumul de ses actions multiplie l’impact positif recherché.